• Formation

Les GEA s’installent en 1ere place !

https://iutnantes.ppksup.univ-nantes.fr/medias/photo/1708512723113_1718960299082-jpg
  • Du 01 octobre 2023 au 31 mai 2024
    false false

Le cap est clair, cette année les étudiant.e.s du département GEA voyagent en 1ère place ! Concours d’éloquence, Talent Game Decathlon et Innoviales, les B.U.T. GEA raflent tout sur leur passage. Les futur.e.s gestionnaires ne se contentent pas de participer brillamment à ces challenges, ils terminent premier à chaque fois. Retour sur leurs victoires accumulées.

Les fruits de la formule B.U.T. ?

Alors que les premiers diplômés du B.U.T GEA sortiront cette année, 2023/2024 est également l’année de la première promotion de B.U.T. 1. Pour rappel le principe du B.U.T. est de favoriser une approche des enseignements par compétence et le moins que l’on puisse dire c’est que la formule semble fonctionner à merveille ! « Compétences, connaissances, savoir-être et motivation : tout y est ! » s’enthousiasme Nathalie Le Gallo-Lacrampe, responsable du département Gestion des Entreprises et des Administrations en évoquant les réussites de ses étudiant.e.s.

Les Innoviales, le concours national inter-GEA de création d'entreprise

  • Organisateur : IUT de Cherbourg
  • Le brief : Créer une entreprise au concept innovant et original
  • L’info en plus : C’est la 3e année consécutive que l’IUT de Nantes remporte la coupe !
  • Qui ? : 5 équipes d’étudiant.e.s de différents IUT de France
  • Notre équipe : BUT GEA option GCFF en alternance - BUT2 GEA Hiemon Baubet, Julie Collin, Axelle Libeau, Bilal Barbe, Dorian Bellet et Nicolas Héron
  • La récompense : un chèque de 1000€ 
  • Le bilan de l’équipe :

>> Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer aux Innoviales ?

Julie Collin : Participer aux Innoviales était l’opportunité pour nous de nous motiver à relever le défi de créer une entreprise innovante, mais surtout de participer à un concours nous permettant de présenter notre projet à différents professionnels et de découvrir le projet des autres participants.

Bilal Barbe : C’était excitant, encore plus en sachant que nous étions obligés de faire de notre mieux car l’IUT de Nantes a l’habitude de finir sur le podium dans ce concours !

Dorian Bellet : Personnellement, cela fait des années que je suis passionné par l’entrepreneuriat et que je souhaite créer mon entreprise dans le futur. C’était donc une évidence de participer à ce challenge.

>> Avez-vous rencontré des difficultés pendant le processus de création et comment avez-vous réussi à les contourner ?

Bilal : Comme chaque groupe, nous avons rencontré divers problèmes, mais nous sommes issus de trois spécialités donc nous avons pu utiliser cet atout majeur pour la réalisation de nos travaux.

Dorian : Je pense que la plus grosse difficulté a été de transformer cette idée folle d'un chewing-gum réutilisable, en un concept qui tienne la route ! Le deuxième plus gros défi a été je dirais de trouver les bons arguments pour que cela donne envie aux gens car aux premiers abords, je peux comprendre que cela peut paraître « crade »!

Hiemon : Nous avions comme concurrents toute la promotion de BUT 2 dans un premier temps, alors ce fut un vrai défi de se démarquer. En plus, nous avions plusieurs étapes à rendre et des dates de dépôts à respecter donc ça a été quelque peu stressant car il y avait beaucoup à faire et le temps, comme vous le savez, passe très vite.

>> Quel a été votre concept d'entreprise innovante ? D'où vous est venue cette idée ?

Julie : Notre concept était de créer une entreprise fictive qui propose une alternative aux chewing-gums. L'idée nous est venue en observant autour de nous la pollution visuelle et environnementale liée aux chewing-gums.

Hiemon : Nous étions assis sur un banc et nous avons remarqué dans notre champ de vision énormément de chewing-gums collés. Nous avons donc réfléchi à une idée pour diminuer cette pollution liée au chewing-gum traditionnel.

Bilal : C’est ainsi que nous avons créé le Gumpod, un chewing-gum réutilisable. Il est en silicone, ce qui lui permet de toujours reprendre sa forme initiale. Après utilisation, il peut être stérilisé avec des UV dans un petit boîtier pour assurer son hygiène, puis rechargé avec différents arômes grâce aux pods

Dorian : Les pods sont aimanté et se mettent dans le boitier (il y a deux emplacements), ce qui permet d’en avoir un principal et un de rechange.

>> À votre avis, qu'est-ce qui a fait la différence de ce projet par rapport aux autres ?

Nicolas : Je pense que ce qui a différencié notre projet est peut-être son originalité et sa réponse innovante à un problème réel lié à la pollution de l’environnement. Ce qui rend ce projet unique, c'est qu'il nous a permis de créer une entreprise de A à Z. Nous avons été confrontés aux véritables difficultés rencontrées lors de la création d'une entreprise, même si elle était fictive.

Dorian : Je pense que c’est la grande possibilité du concept à se diversifier, dans le sens où nous pouvons proposer des goûts classiques pour nos chewing-gums réutilisables tels que la menthe ou la fraise par exemple mais nous pouvons aussi nous lancer dans d’autres domaines comme le médical avec le CBD pour les gens qui ont des douleurs, mais aussi les huiles essentielles. Ce qui nous a démarqué aussi c’est d’être allé au bout des choses même dans les plus petits détails, ce qui a rendu notre projet très réaliste et concret. De plus, nous avons apporté un côté créatif dans nos présentations notamment grâce à Julie qui dessine très bien !

>> Que retirez-vous de cette expérience personnellement et au niveau pédagogique ? Quelles compétences vues en cours avez-vous pu mobiliser ?

Nicolas : Cette expérience m'a apporté de nouvelles connaissances mais aussi une grande satisfaction et beaucoup de plaisir. Nous avons mis en pratique toutes les compétences acquises en cours, tant dans la conception de notre projet que dans un quiz comportant une centaine de questions, qui a pesé dans la compétition à Cherbourg.

Bilal : Ce challenge nous a permis de développer nos compétences en entrepreneuriat, en communication, en gestion de projet et en travail d'équipe. Sur le plan pédagogique, nous avons pu mettre en pratique des concepts appris en cours tels que les études de marché, la stratégie d'entreprise, la finance... Nous avons également appris à respecter des délais stricts, ce qui est important dans le monde professionnel, ce qui a été compliqué au début avec les partiels qu’on avait dans la même période.

Dorian : Cela me conforte dans l’idée que j’aimerais créer une entreprise et que j’aime bien manager des équipes et développer des stratégies !

Hiemon : Personnellement, grâce à ce projet, j’ai appris à mieux communiquer. Nous avons été amenés à faire de nombreux oraux, j’ai ainsi pu développer une compétence en communication ! En effet, nous avions plusieurs étapes à rendre et ces étapes portaient sur des compétences différentes : le marketing, la finance, le droit, etc.

>> Avez-vous des remerciements à faire passer ?

Julie : Nous voulons remercier tous les professeurs et les personnes qui nous ont apporté leur aide et leurs conseils, notamment M. Berquier, notre professeur référent, ainsi que les masters CCA qui nous ont été d’une grande aide en comptabilité d’entreprise et également, l'équipe organisatrice des Innoviales à l'IUT Cherbourg Manche ainsi que les professionnels qui ont formé notre jury.


Talents Game Decathlon "Réinvente le sport de demain"

  • Organisateur : Decathlon France
  • Le briefe : Réinvente un sport qui pourrait être présent sur la zone expérientielle Decathlon, dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 !
  • Qui ? : 54 équipes d’étudiant.e.s en B.U.T. GEA à travers de toute la France
  • L'équipe de l'IUT de Nantes : Manon Billaut, Maya Boisgerault, Nolhan Feugueur, Julien Letort, Léo Sachot, étudiants en BUT2 GEA, parcours GEMA.
  • Leur projet : ROOMBALL > principe
  • Le podium : Pour chaque membre de l'équipe, une place pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 à gagner et une possibilité unique de rendre praticable votre sport sur notre zone expérientielle Decathlon !
  • La récompense : On a gagné des places pour la finale de water-polo masculin qui aura lieu le 11 août et un bon d’achat de 100€ chez Decathlon chacun > combinaison de plongée, matériel pour faire de la randonnée, combinaison thermique pour le Canada
  • Leur bilan :

Les étudiants à la sortie de leur soutenance finale ! >> Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer aux Talents Game Decathlon ?

Ce qui nous a particulièrement attiré c'est la créativité dont il allait falloir faire preuve et surtout nous sommes tous friands de sport, c'est un univers qui véhicule des valeurs qui nous parlent, ce challenge avait l'air fun et décalé, tout ce qu'on aime.

>> Quel a été votre concept d'entreprise innovante ? D'où vous est venue cette idée ?

Nous avons créé le Roomball, un sport qui se joue en un contre un mais on pourrait agrandir avec plus de joueurs selon le terrain, tout est possible ! C'est un mélange entre un cache-cache dans des structures en mousses et un jeu de balle au prisonnier. L’idée nous est venue un matin comme ça, au début on voulait faire des cowboys avec des lasers puis l’idée de la balle est venue après en regardant des vidéos de chase tag (sport de course poursuite)Convivialité, fun, pas prise de tête, fair play (des fois le point se joue sur une micro seconde !) ce sont les valeurs qui sont à notre image et que nous souhaitions faire passer dans ce sport.
Voir la vidéo de présentation du ROOMBALL

>> Avez-vous rencontré des difficultés pendant le processus de création et comment avez-vous réussi à les contourner ?

Les attendus étaient nombreux, il fallait que le sport proposé soit : inclusif, accessible, facile à mettre en valeur sur les réseaux sociaux, original, fun mais également un minimum spectaculaire pour être potentiellement présenté aux jeux olympiques, ça faisait pas mal de choses à rassembler !

C’était très flou pour nous au début, surtout avec la restriction des 50m2 pour le lieu de la pratique du sport. Notre plus grosse difficulté est arrivée en étape 2, il fallait que nous trouvions des gymnases, ce n’était pas simple, on a dû activer notre réseau pour pouvoir tester notre sport. Affiner la conception des règles sans tester le sport sur un terrain c’était compliqué, d'ailleurs nous avons tout réadapter une fois que nous avons réussi à faire nos tests grandeur nature ! Le budget était aussi une sacrée contrainte ! Nous avons mobilisé toutes les compétences vues en cours mais aussi notre créativité et nous avons développé à fond les systèmes D pour contrer ces difficultés !

>> À votre avis, qu'est-ce qui a fait la différence de ce projet par rapport aux autres ?

Le jury a vite pu projeter notre proposition au niveau Olympique, ils ont trouvé le concept fun et spectaculaire. On a été beaucoup complimenté sur notre oral et sur nos supports de présentation, ça sert d’en faire des dizaines tout au long de l’année !

>> Que retirez-vous de cette expérience personnellement et au niveau pédagogique ? Quelles compétences vues en cours avez-vous pu mobiliser ?

Pédagogiquement ou personnellement ça nous a permis de gagner en autonomie, la production c’était nous de A à Z nous avons tout géré et ça nous a montré l’importance du réseau (par exemple pour avoir les salles), de respecter les échéances c’était formateur. En termes de rendu, il y a avait une vidéo à produire, un dossier, un budget, nous avons en plus créé un compte Instagram qui s’est transformé en vraie communauté !

>> Quelles sont les perspectives pour le Roomball ?

Il y a 20 000€ de budget pour présenter le sport aux Jeux Olympiques de Paris donc ce n’est pas fini pour nous le travail, il faut que nous arrivions à trouver les outils pour rentrer dans le budget. Il y a aussi des joueurs qui sont chauds pour faire des tournois, on aimerait bien que le sport soit à la carte des propositions du SUAPS. Il y aura peut-être une prolongation du projet, on nous a demandé de présenter le jeu aux détenus d'une maison d’arrêt. En juin, la ville de Nantes organise un forum sportif, nous allons y proposer une partie de Room Ball. Il y a aussi le Welcome Day de l'IUT de Nantes en septembre, nous sommes prêts à animer un tournois de roomball !

>> Avez-vous des remerciements à faire passer ?

Nous voulons surtout remercier Madame Stéphanie Robert, responsable du master CCA de l'IUT de Nantes, le département GEA qui nous a fait connaître le challenge et qui a financé notre déplacement à Lille pour la finale. Tous les profs étaient à fond derrière nous ! Mais vraiment, tout particulièrement Madame Robert, elle nous a sauvé l’oral, on a fait une présentation devant elle la veille de la finale et elle nous a dit : "Sur le fond c’est bien mais la forme ça ne va pas du tout ", on a tout retravaillé dans la foulée et au final notre oral a été un succès. On voulait aussi remercier Lou, notre contact chez Decathlon, qui était toujours très réactive et gentille !
 

Concours d'éloquence inter-GEA

  • Organisateur : IUT Ville d’Avray
  • Le brief : Concours inter-IUT ayant pour ambition d'élire le ou la meilleur(e) orateur(ice) des départements GEA de France.
  • Qui : 17 étudiant.e.s en B.U.T. GEA de 17 IUT de France prétendants au titre
  • Notre représentante : Charline Bouchaud, étudiante en 2e année du B.UT. GEA
  • Son discours : A la finale j’avais le choix entre deux sujets j’ai choisi « Soyez une lumière pas un juge, soyez un modèle pas un critique » ce sujet m’inspirait je voyais que je pouvais construire un vrai message à transmettre.
  • Le podium :
  1. Charline Bouchaud, IUT de Nantes
  2. Metre Lapacas, IUT de Nouvelle-Calédonie
  3. Paola Venditti, IUT de Nice-Côte d’Azur

La récompense > 500€
"Je vais changer mon téléphone car l’année prochaine je pars au Canada pour ma troisième année du BUT GEA et je veux pouvoir faire de belles photos !"

Son bilan :

>> Qu’est-ce qui vous a donné envie de participer à ce concours d'éloquence ?

Charline : Je me suis dit qu’il fallait que je le fasse, je voulais me prouver que j’étais capable de réussir ce challenge ! 

>> Avez-vous rencontré des difficultés pendant le processus de création et comment avez-vous réussi à les contourner ?

Charline : J’adore parler mais pas écrire, je me suis retrouvée devant la page blanche, il fallait s’y mettre, je l’ai fait petit à petit et Dimitri Regnier m’a bien aidé.

>> À votre avis, qu'est-ce qui a fait la différence de votre discours par rapport aux autres ?

Charline : Ce qui a fait la différence, c’est l’originalité de mon discours et à la fin j’ai chanté ! C’est un peu ma marque de fabrique ! Les jurés m’ont dit que mon authenticité et ma simplicité on fait la différence. L’organisation des idées est une compétence essentielle, il faut savoir bien enchaîner les idées, attirer l’attention sur les arguments. En BUT GEA, nous faisons énormément d’oraux et clairement ça m’a aidé, tout au long de l’année nous prenons l’habitude de nous exprimer en public.

>> Que retirez-vous de cette expérience personnellement et au niveau pédagogique ? Quelles compétences vues en cours avez-vous pu mobiliser ?

Charline : C’était génial de participer au concours à Nanterre, de rencontrer plein d’autres étudiants GEA. Je me suis prouvée que j’étais capable de gagner et de m’exprimer devant autant de gens. Je n'en retire que du plus et du positif personnellement.

>> Avez-vous des remerciements à faire passer ?

Charline : Je veux remercier l’IUT Ville d’Avray pour l’organisation, les profs de communication : Bénédicte de Meezemeker et Mathilde Miguet, ainsi que Joseph Payan, un ami de ma promo qui m’a accompagné à Nanterre pour me soutenir et pour finir Dimitri Régnier, un professionnel qui m’a beaucoup aidé tout au long de la préparation.

Découvrez la vidéo de la finale nantaise :

Mis à jour le 21 juin 2024.
https://iutnantes.ppksup.univ-nantes.fr/accueil/les-gea-sinstallent-en-1ere-place